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Conservation Strategy

In progress

In June 2022, in the wake of revising its town planning by-laws, the Municipality commissioned the Institut des territoires to conduct an environmental characterization study of the entire territory.

The final report was completed in June 2023. The Municipal Council and the Advisory Committee on the Environment (CCE) were able to review and analyze all the data gathered in the study.

The new urbanism plan contains important environmental commitments, including protecting 30% of the territory by 2030.

As a follow-up to this report, the Municipality will shortly launch work on a conservation strategy.

Documentation

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Comments6

  • Lena Measures

    Please post the report by Institut des Territoires.

  • Chris Schlachter

    No access to this report?

  • Daniel Kneeshaw

    Est-ce que le rapport sera rendu publique sur ce site ou par consultation quelque part pour tout&

  • Daniel Kneeshaw

    J'ai lu le rapport Identification des milieux naturels d’intérêt pour la conservation à Morin-Heights avec intérêt. Ci-dessous une sélection de multiples interogrations sur les analyses et résultats présentés dans ce rapport

    Pourquoi est-ce que l'Institut des territoires a choisi de présenter des résultats sur la végétation potentielle (cad la végétation dans 60-80 ans qui pourrait ou ne pas se produire) au lieu de la végétation actuelle ? Comment est-ce que la connaissance d'une forêt théorique dans multiples décennies va nous permettre de prendre les décisions de conservation aujoud'hui

    L'idée d'évaluer les forêts d'intérieures est excellente. Cependant l'analyse effctuée mérite une explication. L'auteur mentionne que selon la littérature scientifique, une forêt d’intérieur profonde réfère à un massif forestier d’un seul tenant, faisant minimalement de 1 000 hectares(Dufault, 2007) à 3 000 hectares et aussi que les forêts d’intérieur sont les massifs boisés non fragmentés situés à une distance suffisante du réseau routier de manière à ce que les effets des zones anthropisées ne se fassent plus sentir sur les espèces floristiques et fauniques. Dans le cadre de cette analyse, deux distances seuils sont utilisées, soient 100 mètres pour les forêts d’intérieur et 200 mètres pour les forêts d’intérieur profondes. Ils contate :
    À Morin-Heights, 3 192 et 2 066 hectares de forêts seraient considérés respectivement comme des forêts d’intérieur et des forêts d’intérieur profondes. Ces forêts d’intérieur correspondent respectivement à 54 % et 35 % du territoire de la municipalité. Les forêts d’intérieur sont illustrées à la Figure 4-11.

    Selon cette figure on observe au moins 7 aires de forêts profondes distinctes qui selon la définition proposée une forêt d'intérieure profonde doit mesurée minimalement 1000 h d'un seul tenant. Donc selon la définition proposée, des aires de forêt non-fragmentés de plus de 1000 ha chaque. Ceci dit le territoire forestier de Morin Heights est selon les auteurs seulement 5007 ha. L'auteur nous dit aussi que la superficie totale de forêt d'intérieure profonde est de 2066 ha ce qui n'est pas possible selon la définition proposée. Logiquement, il ne nous présente pas dans la figure les forêts d'intérier profondes... Je me demande donc qu'est-ce qu'il nous présente?

    Les secteurs identifiés comme gros bloc de forêt d'intérieur profonde ont clairement une grande valeur de conservation mais est-ce qu'on avait besoin de ce document pour faire ce constat?

    Combien d'argent a-t-on payé pour l'information trouvé dedans?

    RÉPONSE DE L'INSTITUT DES TERRITOIRES :

    Dans l’étude, nous avons utilisé le 5ième inventaire décennal dans les analyses. Il s’agit d’une couche de données produite par le MRNF qui comprend des données sur la végétation actuelle et la végétation potentielle. Les titres de quelques graphiques/tableaux réfèrent à la végétation potentielle puisque l’on y parle du type écologique, c’est-à-dire le type de forêt vers laquelle le peuplement forestier tendra en vieillissant. Par ailleurs à l’égard de la forêt potentielle, la connaissance d’une forêt future permet très certainement de prendre des décisions de conservation aujourd’hui, puisque cela nous permet notamment de fixer des cibles de vieillissement, de cibler des types écologiques rares, etc. Le reste des analyses (p.ex. âge des forêts, type de couvert forestier) est basé sur la forêt actuelle. En somme, seules les analyses sur le type écologique évoquent la forêt potentielle.

    Aussi, nous avons choisi de représenter tous les polygones de forêts d’intérieurs profondes malgré que certains de ceux-ci n’ont pas plus de 1000 ha, tel que suggéré dans la littérature par exemple. Cependant dans un contexte territorial humanisé et selon les opportunités de conservation, les polygones de moins de 1000 ha sont importants dans une stratégie de conservation pouvant par exemple consolider des corridors écologiques; reliant ainsi les plus petits massifs aux gros massifs forestiers de plus de 1000ha. Il ne faut pas oublier aussi que la conservation est un ensemble d’opportunité avant tout social et dynamique, ou chaque opportunité de conservation est importante pour la résilience globale des écosystèmes.

  • Kim Marineau

    Intéressante étude! Il restera à la municipalité à cibler des objectifs de conservation pour atteindre 30% de conservation en 2030 comme le gouvernement s'est engagé à le faire lors de la COP en 2022.

  • Daniel Kneeshaw

    (Commentaire citoyen)
    Réponse à l'institut des territoires

    J'ai pris la même base de données du MRNF et j'ai produit une carte avec la forêt actuelle au lieu de la forêt potentielle. Cela montre les forêt dégradées, donc les forêts de plus faible valeur pour la conservation et aussi avec peu de chance d'atteindre le type de végétation potentielle présenté. Pourquoi est-ce que vous n'avez pas comparer la forêt actuelle avec la forêt potentielle?

    (RÉPONSE DE L'INSTITUT DES TERRITOIRES :)
    Selon la base de l’inventaire forestier produit par le MRNF, nous avons réalisé ce comparatif au préalable. Pour votre information et selon les données actuelles, il n’y aurait que seulement 143 hectares des peuplements forestiers ayant subi de la coupe forestière (coupe de jardinage (86 ha) et de l’éclaircie pré-commerciale (58 ha) (pertub=CJ|EPC)). Ces coupes ont été réalisées principalement dans les types écologiques suivants : FE32 et MJ15. La proportion des forêts dégradées par les activités humaines est somme toute peu importante par rapport aux peuplements non-affectés par la coupe forestière. Une autre forme de perturbation a été observée, mais il s’agit d’un verglas partiel (pertub=VEP). Pour le moment nous ne savons pas si de la coupe de récupération a été réalisé pour récupérer les tiges affectées par le verglas sur ces 10 ha.

    -

    (Commentaire citoyen)
    La forêt potentielle n'est qu'un modèle du MRNF basé sur les conditions du site, c'est-à-dire quel type de forêt pourrait être sur un site humide ou rocheux etc à maturité. Ces projections ne tiennent pas compte de la structure actuelle et donc la vraie potentielle d'y arriver. En d'autres termes, si tous les arbres semenciers d'une espèce climax ont été prélevés par la coupe (une réalité dans plusieurs endroits dans les Laurentides) il serait presque impossible d'arriver à la végétation potentielle dans 80 ans.

    (RÉPONSE DE L'INSTITUT DES TERRITOIRES :)
    La forêt potentielle n’est pas qu’un modèle opérationnel utilisé par le MRNF, il s’agit de l’un des fondements en écologie forestière, issu de l’héritage de Miroslav Grandtner et de Louis Bélanger, enseigné en aménagement intégré des ressources du milieu forestier depuis plusieurs décennies et en constituant l’un des aboutissements pédagogiques à l’Université Laval. Le MRNF a intégré ces notions aménagistes dans ses bases de données. De même, il ne s’agit pas d’un concept seulement théorique, mais empirique. Il ne s’agit pas d’intuition, mais de sciences appliquées justement basées sur les processus écologiques (pédologie, géomorphologie, hydrologie, autécologie, etc.). L’établissement des types écologiques s’appuie sur une analyse et attributs des stations (texture, drainage) et de la végétation actuelle (type forestier : couvert actuel et plantes indicatrices) et potentielle.

    Pourquoi avoir utilisé le type écologique (et leurs raretés respectives) comme intrant de la valeur écologique des écosystèmes ?

    D’abord, ce n’est pas un secret que sur le plan de la temporalité, les forêts des Laurentides ont subi des altérations répétées depuis la colonisation. Plusieurs forêts sont issues de champs agricoles abandonnés depuis la déprise agricole, alors que d’autres ont subi peut-être 3, 4, 5 voire plus d’interventions forestières depuis la forêt d’origine. Dans une perspective conservationniste, qu’il y ait ou non des perturbations actuelles plus ou moins récentes dans un écosystème (modifiant son stade de succession végétale) ne devrait pas selon détourner le regard de l’aménagiste sur le devenir ultime de l’écosystème. La chronoséquence (phénomène de succession de communautés végétales qui apparaissent à la suite d'une perturbation d'origine naturelle ou anthropique dans un milieu donné) s’y opérera tout de même et, les données édaphiques demeurant les mêmes, un stade climacique sera inévitablement atteint.
    En conservation, plutôt qu’en aménagement des ressources naturelles qui commande une vision décennale par exemple (Ex. : Plan d’aménagement forestier), les stades de succession d’une forêt protégée s’enchaînant irrémédiablement commandent selon nous de recourir aux stades de succession les plus avancés plutôt qu’aux stades de succession actuels. Selon notre méthode utilisée, en milieu conservé à perpétuité, la temporalité, et non seulement la spatialité, doit être ajoutée à l’équation de réflexion : le peuplement atteindra un stade avancé de succession végétale et le maintiendra à jamais. Le stade climacique est donc le stade qu’une partie de territoire donné sous conservation aura pour la (très) grande majorité de son existence.
    Selon notre approche, penser le territoire protégé perpétuellement selon le seul portrait de la végétation actuelle amènerait un biais similaire à :
    • Décider, pour un enfant de 5 ans, ce qu’il devrait faire dans la vie basé sur l’intérêt de l’enfant. C’est à 15-20 ans, une fois son potentiel connu, son climax atteint, que ce choix devrait être fait et ce, pour les 60 autres années à venir. Dans notre étude, nous avons porté une attention accrue aux types écologiques rares pour en assurer leurs conservations, un peu comme si, pour utiliser l’analogie de l’enfant, un parent décidait de prendre toutes les décisions protectionnistes pour que cet enfant aux talents uniques et rares, puisse atteindre son plein potentiel à l’âge adulte.
    • Choisir de laisser dépérir, en 1950, une maison patrimoniale construite en 1820 arguant que puisque sa patrimonialité n’est pas atteinte en 1950 car encore trop jeune, elle n’aurait jamais de valeur. En 2024, la présence des biens meubles et immeubles patrimoniaux n’est pas « théorique ». Ces meubles et immeubles font partie de nos vies en raison des choix de conservation qui ont été faits à un moment donné sur leurs parcours de vie.

    Malgré des incertitudes scientifiques relatives à leur identification scientifique, il faut donc selon nous voir les écosystèmes potentiels comme réels et non comme une vue de l’esprit, un peu comme les changements climatiques vs les modèles climatiques. D’autant plus que la végétation potentielle n’est pas identifiée de façon intuitive, mais bien basée sur la science des stations forestières. Dans une logique de forêt « immortelle », donc conservée, il faut selon nous concevoir le futur selon son état perpétuel, au profit des (très) nombreuses générations futures, beaucoup plus nombreuses que les 3 ou 4 générations en vie actuelles qui pourraient être amenées à croire que les milieux naturels sont statiques et non évolutifs.

    De plus, si pour la plupart de ces peuplements leur intégrité a été conservées au fil des décennies (car la coupe forestière a été très limitée sur le territoire), nous croyons que la proportion de forêt perturbée n’aura aucune incidence négative sur la conservation des écosystèmes forestiers à l’échelle territoriale de la Ville et du même coup, des fonctions écologiques associées et ce même si à priori c’est un modèle théorique. Qui plus est certains types écologiques rares sont étroitement liés aux milieux humides et hydriques (MHH) ou aux pentes fortes, inaccessibles.

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    (Commentaire citoyen)
    Le modèle de forêt potentielle du MRNF est très théorique et pas basé sur les processus écologiques. La valeur de la végétation potentielle est à démontrer pour la conservation. Le MELCC a utilisé une approche basée sur le milieu physique pour tenir compte de la potentielle des milieu sans prétendre que le type de végétation est facile à deviner. Je demeure très septique quant à l'utilisation de la végétation potentielle à cause des multiples limitations. Pourriez-vous justifier pourquoi vous ne comparer pas la végétation actuelle et potentielle? Pourquoi vous présenter une approche théorique qui n'est pas basée sur les processus écologique et qui ne pourrait avoir une faible chance de se produire? Le MRNF ne produit pas les données nécessaires pour évaluer la vraie chance qu'une forêt arrivera au type de végétation potentielle, donc si votre but est de présenter la forêt de l'avenir pourquoi vous n'avez pas utilisé d'autres outils (autre que le fait que cela aura coûter plus cher )

    (RÉPONSE DE L'INSTITUT DES TERRITOIRES :)
    En considérant que la forêt actuelle a été peu perturbée jusqu’à ce jour, nous nous rapprochons davantage des processus écologiques naturels, sans perturbation humaine. Nous avons utilisé les sources de données existantes et disponibles actuellement. Nous n’avons pas utilisé d’autres outils pour présenter la forêt d’avenir (ex. Light Detection and Ranging LiDAR) car nous croyons qu’actuellement les données disponibles du MRNF sont représentatives de la forêt réelle. Par ailleurs nous sommes d’avis que d’autres outils existent (ex. LiDAR) ou sont en développement actuellement et pourraient permettre d’approfondir les connaissances du territoire (hauteur de la forêt, densité du couvert et même la répartition des différentes espèces). Il est aussi important de mentionner que des inventaires écologiques, selon les opportunités sociales futures de conservation, viendront bonifier cette démarche.
    D’autres modèles « théoriques » (en réalité également empirique) comme ceux du devenir des habitats des arbres en lien avec les changements climatiques (empiriques car basés sur des observations autécologiques des espèces, théorique car basés sur des modèles climatiques comme le RCP 8.5) auraient pu être utilisés également.
    Bref, en conservation perpétuelle, la temporalité doit faire partie de la logique analytique utilisée et sur cette question, le type écologique est l’un des outils reconnus, imparfait certes, mis à la disposition de l’aménagiste pour prendre des décisions.

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    (Commentaire citoyen)
    Vous mentionnez que les cartes d'autre valeurs comme l''âge sont basées sur les données actuelles. Il faudra nous dire que l'âge est estimée par photo interprétation et n'est pas mesuré pour chaque polygon sur le terrain. La littérature scientifique montre les biais que la coupe partielle pourrait avoir sur la structure d'un peuplement et donc aussi sur l'âge interprété. La confiance que le lecteur ou la lectrice devait avoir sur ces chiffres devrait être nuancée.


    (RÉPONSE DE L'INSTITUT DES TERRITOIRES :)
    L’âge des peuplements est estimé avec une combinaison de la photo interprétation et aussi par placette échantillon du MRNF. Il est vrai que la coupe partielle, ou tous autres types de coupe d’ailleurs, peut avoir un effet sur la structure des peuplements ou sur l’âge des peuplements. Tel que spécifié par M. Bruno Boulet (2023) : « Le plus gros arbre, pas forcément le plus vieux de tous. ». Néanmoins la superficie des coupes est très limité en raison principalement des pentes fortes du territoire limitant par exemple la construction des nouveaux chemins forestiers.
    (Bruno Boulet. 2023. Science de la forêt, Tome 3, Les arbres défiant le temps. Éditions Crescendo!. 227 p.)

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    (Commentaire citoyen)
    Je comprends aussi que si vous avez appliqué tous les paramètres que vous mentionnez comme étant importants dans votre texte qu'aucune forêt d'intérieur profonde aura été trouvée sur le territoires de Morin Heights. Ceci dit je me demande pourquoi le rapport ne nous explique pas les méthodes employées?.

    Pour que le rapport soit utile il faut que les méthodes soient présentées de façon claire et que les limitations soient clairement identifiées. Est-ce que l'Institut expliquera clairement toutes les méthodes employées et les limitations des résultats présentés dans un addendum?

    Je suis d'accord que la Figure 4.11 a une utilité pour la planification de la conservation. Malgré des limitations cette figure montre les zones les moins fragmentées et donc d'une valeur de conservation.

    (RÉPONSE DE L'INSTITUT DES TERRITOIRES :)
    Cette figure 4.11 est un outil pour la planification de la conservation et permettra de cibler davantage les opportunités de conservation en regard des massifs forestiers les moins perturbés, et ce indépendamment de leur superficie. Tel que vous l’avez suggéré dans une autre demande d’information, en démontrant seulement les plus gros massifs forestiers de plus de 1000 ha, nous limiterions considérablement les opportunités de conservation étroitement liées aux opportunités sociales de conservation en forêt privée tout particulièrement. Nous pouvons affirmer que plus le massif forestier est gros plus il offre des refuges et des habitats intéressants pour la faune et la flore et plus ce dernier pourrait être résilient aux changements climatiques.

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    (Commentaire citoyen)
    Est-ce qu'il y aura une explication quant à l'utilité des autres résultats pour la planification de la conservation ici? Pourquoi est-ce que le choix des résultats produits en termes de conservation n'a pas été expliqués dans le texte ? Est-ce que les choix pourraient être justifiés?

    (RÉPONSE DE L'INSTITUT DES TERRITOIRES :)
    Une mise à jour du rapport a été soumis afin d’éclairer davantage le citoyen.ne préoccupé.e par les enjeux de conservation à Morin-Heights et des critères utilisés. L’objectif de ce mandat était de vérifier les milieux forestiers ayant le plus de potentiel pour la conservation selon le zonage municipal. À l’aide de l’AHP nous croyons que malgré que ce ne soit pas un portrait « parfait », cet outil cartographique est un modèle pratique, efficient et peu coûteux pour entreprendre une démarche de conservation à l’échelle du territoire de Morin-Heights et nous croyons qu’il est représentatif pour débuter une démarche sociale de conservation en forêt privée.